Premières photos de la journée des partenaires

Alors que nous sommes encore occupés à discuter des choses à améliorer et des premiers retours pour cette première édition de notre journée de partenaires, nous n’avons pas pu nous empêcher de mettre quelques photos en ligne…

De plus, au moins une vidéo devrait voir le jour d’ici peu…
Patience… 😉

Visite du c.h.r. de la citadelle

Ce mardi 12 février, les élèves de la section 2ème Aide-Soignante de l’IPEPS de Verviers orientation commerciale, se sont rendus au CHR de la Citadelle. C’est dans le cadre de leur cours d’hygiène professionnelle, qu’ils ont eu la chance d’être accueillis par Mme Pelzer, cheffe du service de stérilisation de l’hôpital. Ce service a pour mission de traiter tout le matériel de l’hôpital afin de le rendre à nouveau opérationnel une fois utilisé.

On y trouvera donc tout le matériel du bloc opératoire ainsi que celui utilisé dans les polycliniques. Le service de stérilisation est un pilier de l’hôpital car si celui-ci ne fait pas bien son travail, ce sont toutes les personnes qui croiseront ce matériel par après qui seront impactées (le chirurgien, le médecin, le patient …) avec d’énormes risques d’infections principalement. Leur travail est donc primordial et doit être fait dans des règles d’hygiène très strictes et selon des protocoles qui ne laissent pas de place à l’erreur, les conséquences pour le patient pouvant être dramatiques.

Cette visite nous a permis de comprendre et de matérialiser de façon concrète différentes notions vues en classe, notamment : le principe du circuit sale et du propre, l’infection nosocomiale et ses conséquences, l’hygiène des mains et  la différence entre désinfection et stérilisation. Nous avons également pu découvrir un métier peu connu et apprendre que cette formation se donne également au sein de l’enseignement de la province de Liège (site Herstal). Pourquoi pas une reconversion un jour ?…

Quoi de neuf chez les aides-familiales ?

En section 2ème Aide-Familiale, les dernières semaines ont été bien remplies. En effet, la fin de la formation approche à grands pas (elle est prévue pour fin février avec une épreuve intégrée à la mi-mars en guise de clôture). En attendant, nous avons profité de chaque moment pour enrichir encore nos connaissances et ouvrir au maximum le panel de choses à savoir pour améliorer le quotidien de nos futurs bénéficiaires. Pour y parvenir, nous avons eu la chance de faire plusieurs rencontres de professionnels de terrain porteur d’une expérience riche et précieuse pour nous.  

Pour commencer, le lundi 4 févier, nous avons accueilli une représentante de la plateforme des soins palliatifs de l’est francophone.  Ce moment a été l’occasion pour nous de mieux comprendre le travail de cette équipe qui est un relai en matière de soins palliatifs pour les équipe de première ligne tant au domicile que dans les maisons de repos. Nous avons également pu découvrir ce qui se cache derrière le terme « soins palliatifs » et nous rendre compte que nous avons beaucoup d’idées préconçues sur ce sujet. En réalité les soins palliatifs ne veulent pas dire automatiquement mort imminente. Ils  sont définis comme une recherche d’amélioration de la qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle. Nous avons pu mieux comprendre la place de l’aide-familiale dans le cadre d’une prise en soins palliatifs et comment travailler en équipe et en collaboration.              

Le mardi 12 février, c’est un atelier pratique de couture et de repassage que nous avons pu vivre grâce à la venue de Mme Hurlet, qui est couturière depuis de nombreuses années. Par son expertise, sa rigueur et ses bons conseils, nous avons revu la technique du repassage « parfait » d’une chemise. Elle nous a également appris comment faire un ourlet en « pattes de coq » ainsi que replacer un bouton et enfin raccourcir un pantalon ou lui donner une seconde vie sous forme de bermuda. Cette après-midi nous a permis de passer de la théorie vue en classe, à la pratique avec une véritable professionnelle qui nous a donné de nombreux conseils pour réaliser ces tâches qui, pour la plupart, nous étaient totalement inconnues.

Le 13 février, Mme A. Stassen, assistante sociale dans un CPAS, nous a fait le plaisir de nous rendre visite. Dans notre travail d’aide-familiale, nous rencontrons au quotidien des personnes confrontées à une certaine forme de précarité (qu’elle soit matérielle ou intellectuelle). Nous n’avons pas toujours les bons outils pour les aider au mieux tant dans leurs démarches administratives que dans les conseils à leur donner pour qu’elles puissent faire valoir certains droits existants en Belgique qui les feraient bénéficier d’une aide ponctuelle ou à plus longue échéance. Mme Stassen a répondu à toutes les questions que nous avions préparées à l’avance. Nous avons ainsi pu revoir le système de la sécurité sociale belge ainsi que les différentes aides existantes en fonction des situations. Cette rencontre nous a enrichi dans nos connaissances et nous permettra de mieux soutenir et orienter nos bénéficiaires les plus fragiles. Ce que nous retenons principalement c’est que les assistants sociaux des mutuelles et des CPAS sont des personnes référentes tant pour le conseil, la guidance que pour soutenir des personnes dans des démarches administratives.

Enfin, ce mercredi 20 février, ce sont deux coordinatrices de l’ASD (aide et soins à domicile) qui nous ont fait le plaisir de venir dans nos locaux. Ces deux assistantes-sociales nous ont présenté ce qu’est la coordination de domicile et la place de l’aide-familiale dans l’organisation de celle-ci. Cette rencontre a été l’occasion pour nous de bien comprendre le rôle de la coordination et l’importance de la collaboration entre les différents prestataires. Le centre de coordination intervient principalement dans l’évaluation des besoins des personnes sur demande de ceux-ci, de leur entourage ou des services sociaux. La coordination va proposer des aides de différents prestataires (aide-familiales, aide-ménagères, infirmières, ouvrier polyvalent, …) en fonction des besoins, des demandes, des moyens financiers, … Ils seront le point central pour l’organisation de l’aide autour et pour le bénéficiaire afin qu’il puisse rester au maximum au domicile dans des conditions les plus optimales possibles. En fin de séance, elles nous ont parlé de situations réelles afin d’illustrer le travail du centre de coordination et aussi la place privilégiée des aides-familiales dans les prises en charge des bénéficiaires au sein d’une équipe pluridisciplinaire qui communique dans un but commun, celui du bien-être de la personne.

Cette information clôture cette année de formation riche et remplie de rencontres intéressantes, qui nous ont permis d’évoluer, d’ouvrir notre esprit, nos connaissances et de stimuler notre envie de continuer à  grandir dans notre métier futur. Nous tenons à remercier très chaleureusement tous ces intervenant et ces professionnels de terrain qui nous ont appris énormément de choses.

Notre diplôme ne sera qu’un point de départ vers, nous l’espérons, une évolution constante dans un métier qui est amené à évoluer et à trouver une vraie place dans la société à venir. Le maintien au domicile des personnes étant devenu une priorité et une nouvelle réalité d’aujourd’hui et de demain.